Hello Geraldine Dormoy, parles nous un peu de toi!

 

geraldine

Légende photo: Au parc Montsouris le 12 août. Crédit: Mark Tungate.

 
Hello les amis,
 
Comment allez vous? ca y est je pense qu’on commence à prendre le rythme, la rentrée est résolument passée, place à l’action! Voici le retour des portraits, mais vu un peu autrement 🙂 si j’avais le temps, ma curiosité me pousserait à faire un portrait toutes les semaines, j’ai la chance de rencontrer des gens tellement différents, interessants, riches par leur différence et leur personnalité.
Il y a 2 ans j’ai rencontré Geraldine Dormoy du fameux blog Café Mode  et responsable editoriale web L’Express Style, et il faut dire ce que ces premières rencontres fortuites au tout début de mes balbutiements de blog ont un peu eut l’effet des fées qui se penchent sur le berceau à la naissance. Géraldine pour moi était comme une légende, je connaissais son blog comme un des pionniers , et je la savais copine de Lili Barbery Coulon , et c’est ainsi qu’elle m’avait « découverte » via cet article de recette que j’avais faite pour Lili. Bref, j’étais ultra excitée et un peu impressionnée, car Géraldine a vraiment ce truc qui impose. Déjà elle est grande, très élégante , une voix et une façon de parler un peu à la manière d’une actrice parisienne, elle a une allure. J’adore sa façon de montrer ses coups de coeurs, de décoder la mode et les styles , elle a toujours un ton juste et à la fois très personnel, son blog c’est comme un guide culturel et stylistique toujours à la pointe et honnête.  Mais ce qui me touche et que j’adore chez Geraldine, c’est ce coté « déterminée  » on voit qu’elle va au bout des choses, et même si parfois elle doute, elle y va quand même et elle transmet un truc très courageux. On voit qu’elle s’écoute et ose aller à l’encontre de ses peurs pour s’améliorer, et aller plus loin , et du coup elle nous emmène avec elle, et moi j’adore les gens qui vont au bout de choses et surtout au delà de leurs limites!
Pour moi le courage , je pense que c’est une grande qualité, c’est un peu ce qui fait la différence entre une personne qui a des idées, et celle qui les réalise, donc j’ai voulu en savoir un peu plus sur elle :
 

Quand et comment as-tu commencé Café Mode ?

En 2005, je m’ennuyais dans mon job marketing. Je rêvais de mode mais comme je ne connaissais personne dans ce secteur, je ne pensais pas pouvoir y travailler un jour. J’ai ouvert mon blog comme une bouteille à la mer. J’avais envie d’échanger avec des gens aussi passionnés que moi. Autour de moi, les gens se moquaient pas mal des fringues. J’étais convaincue qu’Internet était si vaste qu’il devait bien y avoir des gens comme moi, quelque part. Mon intuition était la bonne.
 

Quel est le déclic qui t’a fait reprendre des études ?

Je rêvais de l’IFM depuis l’âge de 15 ans. Je le voyais comme un sésame pour « bosser dans la mode », mon obsession. Mais comme l’école était très chère, ça me semblait devoir rester de l’ordre du rêve. Et puis un jour, un ami m’a annoncé qu’il allait faire l’IFM. Tout à coup, ce choix s’est imposé comme une évidence. J’ai mis un an à réunir les conditions pour que ça marche (candidature, congé formation, déménagement chez mes parents), ça a été un méga stress mais ça valait le coup. Je n’ai jamais regretté.
 

Qu’est-ce que le blog t’apporte (émotionnellement, psychologiquement) ? Qu’est ce qu’il t’a le plus apporté ?

C’est d’abord un moment d’introspection. Quand je suis arrivée à la rédaction de L’Express il y a sept ans, j’ai maintes fois essayé d’écrire mes posts au bureau. J’ai dû me rendre à l’évidence : c’était impossible. Chaque note constitue un moment de mise à distance, de décompression, de quête personnelle. Même quand à l’arrivée ça ne vole pas très haut, l’important c’est le cheminement.
Mais le plus important, c’est la relation que j’ai tissée avec mes lectrices, année après année. Elles m’apportent autant que je leur apporte, dans un respect mutuel qui m’épate. Certaines sont devenues de très bonnes amies. Et puis bien sûr, je n’oublie pas que c’est par le blog que je suis devenue journaliste. Sans Internet, je ne sais pas ce que je serais devenue.
 

Quel est ton rapport avec tes lecteurs ?

Je suis accro à l’interactivité, au partage. J’aime les commentaires de mes lectrices, leurs réactions sur Snapchat, leurs mails dans lesquels elles me racontent leur vie. Tout ça crée une connivence qui m’est précieuse. Je les connais mieux, j’ai l’impression qu’on partage des valeurs, une certaine vision du monde. J’éprouve aussi beaucoup de reconnaissance envers elles. Elles m’ont aidé à tricoter un truc qui nous tient chaud.
 

Qu’est ce qui te plait le plus dans cette aventure?

Je n’ai compris que récemment que mon but professionnel, c’est d’être témoin de la révolution numérique en marche. Je me fiche d’en être une actrice de premier plan, riche et célèbre, ce que je veux, c’est être suffisamment bien placée pour voir ce qui se passe. Ma double casquette réd’chef digitale / blogueuse me permet ça. Tant que ça durera, je serai très heureuse.
 

Pour toi c’est quoi le courage?

La première définition que le Petit Robert donne du courage, c’est « la force morale ». C’est ce que j’essaie d’avoir. Quand je n’en ai pas, je cherche à analyser ce qui me bloque.
 

Ta philosophie?

Mettre des mots. J’ai mis du temps à comprendre qu’on ne pouvait pas deviner ce qui me passait par la tête. Moi-même, je ne l’ai souvent pas compris non plus d’ailleurs ! Le langage est tellement libérateur que sa maîtrise est une des priorités dans l’éducation de mon fils de 5 ans, Gustave. Quand je le sens triste ou en colère, j’essaie de l’aider à formuler ses pensées. J’ai mis trop de temps à y arriver pour le laisser se débrouiller seul avec ça. Ca s’en ressent aussi dans le boulot : j’aime que les choses soient dites, que la communication soit fluide entre les personnes avec qui je travaille.
 

Tes inspirations? ce qui conduit tes sujets / ton blog

Elles viennent de partout. Une conversation avec Mark, une amie ou un collègue, un article lu sur Facebook, une phrase de Gustave, un commentaire sur mon blog. J’adore attraper la faille dans le quotidien, le sujet qui touche à l’universel mais qui pourrait être jugé -à tort- trop dérisoire pour qu’on en parle.
 

Signe astro

Bélier. Plusieurs amies astrologues m’ont déjà dit mon ascendant, mais je l’oublie toujours… Pourtant, j’adore qu’on me parle d’astrologie.
 

Ce que tu adores

Tenir mon fils par la main dans la rue, le rose presque rouge, le chocolat, courir, ressentir la force de la nature, dîner au restaurant avec Mark, boire un verre en terrasse avec une copine, lire en mangeant du melon, m’offrir une nouvelle robe…
 

Ce que tu détestes

La mauvaise foi, l’étroitesse d’esprit, les concombres, prendre une taille (de vêtements).
 

Ce dont tu as envie

Qu’on réussisse à vivre ensemble, malgré tout. Le fait que les gens se montent de plus en plus les uns contre les autres m’attriste et me fait peur.
 

Ce qui te fait rêver

Un tableau de Nicolas de Staël, un défilé Gucci par Alessandro Michele, une photo de Saul Leiter, Big Sur…
 

Un message?

Ca serait trop pompeux.
 

Peux tu me citer trois conseils que tu appliques pour vivre mieux?

« Limitez le sucre », de ma nutritionniste. Je suis beaucoup plus facile à vivre quand je n’abuse par des gâteaux.
« Reste polie même face à quelqu’un qui ne l’est pas », un précepte de Mark. Je ne m’y tiens pas toujours, mais je me sens toujours mieux quand je réussis à l’être, quelles que soient les circonstances.
« Life is what happens to you while you’re making other plans. » Je ne sais pas de qui c’est, mais je trouve ça sacrément vrai.
 
 
 

Merci Geraldine!

Si vous souhaitez à savoir plus sur elle voici ici son blog vous pouvez la suivre sur instagram ou snapchat.

Je vous embrasse tous très fort,

et que la force soit avec nous  ;p

sophie

 
capture-decran-2016-10-19-a-00-38-59
 
capture-decran-2016-10-19-a-00-41-03
img_8141
capture-decran-2016-10-19-a-00-39-51

5 réflexions sur “Hello Geraldine Dormoy, parles nous un peu de toi!”

  1. Beau portrait, je pense que je suis le blog de Géraldine depuis ses débuts, et j’aime bien son approche très pointue de la mode. Cela ne se résume pas du tout à des looks, et j’apprécie. J’attends de voir d’autres portraits… à bientôt !

  2. Ahhhhh Geraldine ! Une belle personne que j’ai la chance de connaître depuis peu. J’adore son honnêteté et le fait qu’elle est elle même à 100%. Merci Sophie pour ce portrait qui met de bonne humeur ! Baci da Firenze, Ali

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *