La vraie raison pour laquelle vous mangez à outrance et luttez contre la nourriture
Hello ! C’est Brice 🙂
Est-ce que ça vous parle : vous partez pour prendre une seule cuillère à café de beurre de cacahuète, et soudain, vous touchez le fond du pot et vous vous demandez ce qui ne va pas chez vous ?
En fait, c’est normal de sentir qu’on ne peut pas s’empêcher de manger trop. La « belle » nourriture d’aujourd’hui crée une crise alimentaire moderne, qui nous rend malades, incontrôlables et nous donne constamment envie de manger davantage.
Nous sommes par nature des animaux sociaux, n’est-ce pas ?
Nous avons souvent tendance à penser que nous prenons du poids principalement à cause de notre environnement et de nos « événements sociaux ».
Votre fille veut aller à Mcdonalds pour prendre un Happy Meal, alors vous prenez ce Double Cheese avec un menu Maxi Best Of. Ensuite, c’est l’anniversaire de votre meilleure amie, et vous ne voulez pas dire « désolé mais je ne mange pas de gâteau, je suis au régime », alors vous prenez ce gâteau (et même plus).
Enfin, chaque mois a son excuse pour festoyer :
Janvier : début de l’année, fêtons ça !
Février : Bonne Saint-Valentin, fêtons ça !
Mars / Avril : Pâques, fêtons !
Novembre : Thanksgiving, célébrons !
Décembre : Noël, faisons… la fête !
Et pour les autres mois ? You name it ! (votre meilleure amie se sent déprimée, alors vous commandez une pizza avec elle, X, Y, Z)
Vous avez compris.
Mais il y a des chances que ces occasions ne représentent pas la totalité du tableau. Elles n’en représentent même pas environ 2 %.
Surtout ces derniers temps …
Je parie que vous ne mangez pas souvent à outrance devant les autres, après tout.
Il y a de fortes chances que vous ayez une relation personnelle intense avec la nourriture, et cela se passe en grande partie en privé.
C’est pourquoi les soirées, pour la plupart d’entre nous, sont si difficiles. C’est le moment où nous sommes « seuls » à la fin de la journée, où tous ces sentiments de soulagement de douleur, de solitude ou de recherche de plaisir se présentent généralement, lorsque notre volonté est épuisée.
Même si toutes les choses de votre vie sont géniales, cette culture moderne nous épuise. Avoir un million de choses qui nous arrivent tout au long de la journée, des écrans de téléphones en passant par les exigences des autres – c’est trop. C’est plus de stimulation que ce que nous sommes censés gérer d’un seul coup. Se sentir stressé est une condition du XXIe siècle.
Vous n’êtes pas faible de le ressentir : nous le ressentons tous.
C’est pourquoi trop manger est si courant.
Mais laissez-moi vous rappeler quelque chose :
La nourriture n’est qu’un des nombreux moyens d’obtenir la récompense émotionnelle que vous recherchez.
Et la récompense que vous recherchez peut être l’une de ces nombreuses choses :
- Soulagement de la douleur
- Soulagement du stress
- Nouveauté
- Excitation
- Relation
- Connexion
Ce qui s’est passé, c’est que nous nous sommes conditionnés pour former ce lien intense avec la nourriture, et il est vraiment difficile de le défaire. Mais si nous regardons la situation d’un point de vue global, il existe des douzaines d’applications au-delà de la nourriture qui peuvent satisfaire le soulagement émotionnel dont vous avez besoin.
La nourriture crée une dépendance.
Et c’est encore plus difficile parce que la nourriture est délicieuse ! C’est ce que je préfère au monde. Mais elle peut aussi créer une dépendance. Surtout lorsque de grandes entreprises injectent des milliards de dollars dans une ingénierie parfaite pour que vous ayez envie de manger encore et encore.
Votre corps et votre cerveau réagissent exactement comme ils sont censés le faire. C’est censé sembler presque contre nature d’arrêter de manger ces aliments !
Mais il ne s’agit pas d’aliments comme des bâtonnets de céleri, du riz brun entier ou des filets de saumon au four.
(Combien de fois vous êtes-vous entendu dire : « J’ai mangé tellement d’asperges à la vapeur ! Je n’ai pas pu m’en empêcher ! » C’est vrai. Vous ne vous êtes jamais entendu dire ça).
Nous parlons d’aliments transformés.
Les aliments transformés sont des aliments qui ont été modifiés par rapport à leur forme d’origine, un aliment complet, afin de changer leur saveur, leur texture ou leur durée de conservation. Souvent, ils sont modifiés de manière à toucher le plus grand nombre possible de centres de plaisir – de notre cerveau à notre bouche en passant par notre ventre.
Les aliments transformés sont très appétissants, immédiatement gratifiants, agréables à manger et faciles à surconsommer rapidement (et souvent bon marché).
Les aliments transformés ont également une apparence et une texture différentes de celles des aliments entiers, selon le degré de transformation qu’ils subissent.
Mais il n’y a pas que le sucre : une grande partie des aliments que nous mangeons ont été conçus pour créer une dépendance aussi forte que possible.
Ce n’est pas pour rien que les Doritos ont une certaine couleur orange vif et que le slogan des chips Lay’s est « Bet you can’t eat just one » (je parie que vous ne pouvez pas en manger qu’une seule) – ils ont délibérément conçu leurs chips pour déclencher la plus grande réaction de dopamine possible dans le cerveau.
En plus, il y en a partout ! Vous pouvez acheter votre drogue dans n’importe quel magasin du coin. C’est difficile d’être en bonne santé. C’est comme une lutte pour vivre sainement quand il y a tant de choses contre nous.
Si vous êtes comme moi, vous utilisez probablement la nourriture pour compenser ou vous sentir mieux quand la vie devient difficile, ou quand vous êtes stressé.e, ou parce que vous vous ennuyez et que vous vous sentez seule. Pour beaucoup d’entre nous, cela arrive tous les jours, souvent sans même que nous nous en rendions compte.
Ce cycle d’alimentation malsain nous rends moins efficace, nous fait prendre du poids et nous frustre. Et il se manifeste partout, pas seulement autour de notre taille : au travail, à la maison, dans notre relation.
Je veux juste dire que je sais combien il est frustrant de savoir quoi faire, de savoir comment bien manger et, pour une raison bizarre et exaspérante, de ne pas pouvoir aller jusqu’au bout !
Je sais ce que c’est que de se sentir hors de contrôle autour de la nourriture, de se promettre d’être « fort.e » et de regarder ensuite sa main tendre vers le beignet et le manger, même quand on n’en veut pas, surtout à ce moment-là, et la douleur du jugement et des remords après avoir cédé.
Je sais ce que c’est que de commander plusieurs fois un plat à emporter au cours d’une même soirée et de ne pas pouvoir s’arrêter de manger. De ressentir le matin de la gêne et de la douleur envers soi-même… pas seulement de la façon dont on se sent physiquement, mais aussi du jugement. Le jugement intense. « Quel genre de personne suis-je pour continuer à faire cela encore et encore ? Qu’est-ce qui ne va pas chez moi ? »
Je sais ce que c’est que de sentir qu’on n’arrive à rien, parce qu’on a l’impression de devoir traverser ce voyage seul.
Eh bien, vous n’êtes pas seul.e.
Accordez-vous un peu de crédit
Vous vivez dans un monde qui est *conçu* pour vous faire manger des aliments qui ne sont pas bons pour vous.
Et vous vivez à une époque où nous sommes tous tellement occupés et stressés qu’il est vraiment difficile de trouver le temps d’acheter, de préparer et de manger des aliments qui sont bons pour nous.
Alors, où que vous soyez, prenez un moment pour vous dire que là où vous êtes, c’est bien. Que vous faites du mieux que vous pouvez avec les connaissances, les outils et les habitudes que vous avez en ce moment.
La leçon d’aujourd’hui est simple : pensez à la nourriture à laquelle vous êtes la plus « accro » ou que vous trouvez la plus réconfortante en période de stress. Remarquez ce qui se passe dans votre corps en ce moment. Vous en avez l’eau à la bouche ? Votre corps est-il agité ? Vous vous dirigez vers le réfrigérateur pour aller chercher un peu de cette nourriture en ce moment même ?
Remarquez et notez votre réaction.
Brice
